Il est aisé de trouver des noms de coachs : associations professionnelles, cabinets, indépendants, relations, l’internet. D’ailleurs, la direction des ressources humaines ou le responsable des achats a souvent déjà procédé à une première sélection.
La base du coaching est la qualité de la relation client-coach. Le premier critère de choix doit donc être l’envie réciproque de cheminer ensemble, l’acceptation mutuelle et la confiance. Celle-ci se construit certes avec le temps, mais elle doit se manifester dès l’entretien préalable. Au-delà des mots utilisés qui peuvent être standardisés et formatés pour convaincre, le client doit discerner la véritable épaisseur humaine de son coach potentiel. A ce stade, l’intuition du client et le non verbal sont ses meilleurs indicateurs.
Faut-il choisir un coach du même âge, sexe ou parcours que soi ? Tout dépend du travail à réaliser par le client. Lors de l’entretien préalable, cette question peut être posée au coach qui devrait disposer des informations suffisantes pour exercer pertinemment son rôle de conseil.
Puis viennent des critères plus objectifs comme la connaissance de l’humain, la connaissance de soi et la supervision.
Personnellement, je recommande de consolider la recherche en vérifiant comment le coach potentiel répond aux trois questions suivantes :
Quelle expérience professionnelle avez-vous de la relation humaine et de la psychologie ? Les réponses peuvent être diverses : responsabilité opérationnelle avec management d’équipes, conseil en ressources humaines, DRH, psychologue. Une expérience de consultant ou d’expert technique n’est pas suffisante. La maturité psychologique et l’âge du coach interviennent aussi dans sa capacité de compréhension de l’humain.
Quel travail de développement personnel avez-vous réalisé ? Il ne s’agit pas d’avoir participé à quelques stages de développement personnel, même de qualité, mais bien d’avoir suivi une thérapie d’une durée minimale de deux ou trois ans. Peu importe la nature de la thérapie. Le coach peut ne pas donner de détails, le type de thérapie ou la durée, mais à la clarté de sa réponse le client ressent s’il a bien réalisé un travail personnel approfondi.
Etes-vous supervisé en ce moment ? En quelque sorte, le superviseur est le coach du coach. Etre supervisé est indispensable pour un coach afin de renforcer l’efficacité de ses missions, d’assurer la sécurité de ses clients et de continuer à progresser.
Les réponses à ces questions permettent au client d’objectiver son choix en lui offrant un maximum de garanties sur la qualité du coach.
Pour les coachs psychologues de formation, il est utile de vérifier aussi leur connaissance de l’entreprise qui facilitera la prise en compte des éléments de contexte du client.